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Première abbesse de Sainte-Cécile de Solesmes (1845-1909)
La Révolution française a provoqué une rupture dans l'histoire du monachisme en France, aussi bien masculin que féminin, par la suppression forcée d'abbayes dont certaines remontaient aux origines de la Gaule franque. La reprise se fit ensuite dans des conditions difficiles, plus rapidement pour les moniales que pour les moines.
Dom Guéranger (1805-1875) restaura le monastère de Saint-Pierre de Solesmes en 1833 pour les moines bénédictins. Plusieurs jeunes filles qui connaissaient l'abbaye rénovée, aspiraient elles-mêmes à entrer dans un monastère à son image. C'est ainsi que naquit Sainte-Cécile de Solesmes en 1866-1867 La prieure choisie par Dom Guéranger était une jeune parisienne de vingt-et-un ans, qu'il dirigeait depuis l'enfance : Mère Cécile Bruyère (1845-1909). Elle fut désignée à 25 ans (1871) comme première abbesse du nouveau monastère sur la demande de l'évêque du Mans, par une décision personnelle de Pie IX.
Grand figure spirituelle, elle se rendit surtout célèbre par son traité La vie spirituelle et l'oraison d’après la Sainte Écriture et la tradition monastique. En mourant, Dom Guéranger en fit, pour ainsi dire, son héritière spirituelle. Grâce à elle l'abbaye de Sainte-Cécile a exercé un grand rayonnement sur les monastères de moniales en France, en Angleterre, en Belgique, en Allemagne, en Hollande et en Argentine. L'abbaye fonda du vivant de la première abbesse les abbayes de Notre-Dame de Wisques et de Saint-Michel de Kergonan.
Une longue recherche documentaire a permis à Dom Guy-Marie Oury (1929-2000), moine de Solesmes et auteur de nombreux ouvrages d'histoire et de spiritualité, de tracer avec talent la vie et le portrait de l'illustre fondatrice, d'en révéler les qualités exceptionnelles et de donner de sa pensée un interprétation autorisée.