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EAN13:
Chœur des moines de Solesmes dirigé par dom Joseph Gajard et dom Jean Claire
Les premiers manuscrits de chant grégorien ne sont pas antérieurs au ixe siècle, mais il est certain qu’on le chantait quelques siècles auparavant. Chant officiel de l’Église latine, il fait corps avec sa liturgie, dont il ne saurait être dissocié. En cela, il dépasse absolument le domaine purement esthétique et musical. Il n’a pas sa fin en lui-même ; il est intimement lié à des paroles sacrées, tirées le plus souvent des psaumes, dont on ne peut le détacher sans le diminuer. Aussi est-il le chant privilégié de la louange divine.
C’est un chant vocal et monodique, conçu en dehors de tout accompagnement instrumental ou vocal, ce qui, à son tour, le distingue de tout le répertoire polyphonique.
Historiquement, l’art grégorien forme la transition entre la musique de l’antiquité, et la musique moderne, qui vient de lui. Il est le plus antique témoin de l’art musical que nous connaissions avec certitude. Il reste très peu de chose de la musique grecque ou gréco-latine, alors que le répertoire grégorien nous laisse des centaines et des milliers de pièces Si l’épreuve du temps en a réduit le nombre, elle aura eu au moins le mérite d’en affiner la qualité et de n’en retenir que les plus belles mélodies. C’est le répertoire liturgique actuel. Pendant tout le haut Moyen Âge, qui fut l’âge d’or du chant grégorien, il représenta à peu près à lui seul tout l’art musical. Ce sont les mêmes causes qui, en donnant peu à peu naissance à la musique moderne, ont assuré sa lente décadence, rendue inévitable par la perte de la tradition rythmique et la corruption définitive de la langue latine à l’époque romane. Si les compositions des xie, xiie et xiiie siècles ne manquent pas de valeur artistique, elles n’ont déjà plus cette belle simplicité et la profondeur des mélodies primitives ; y pointe déjà un certain dramatisme, précurseur de la Renaissance.
La mutilation progressive d’un art dont on ne comprenait plus l’esprit, et dont on en vint à couper les longues vocalises devenues inintelligibles, consomma sa ruine. Au xixe siècle, dom Guéranger, restaurateur de la vie bénédictine à l’abbaye de Solesmes, eut cette intuition de revenir aux sources mêmes du chant grégorien en députant quelques-uns de ses moines à l’étude de ce chant à partir des anciens manuscrits eux-mêmes. Ce fut le commencement d’une longue période de recherche qui permit d’établir progressivement des principes d’exécution que la communauté des moines de Solesmes adopta dans sa liturgie.
La communauté bénédictine actuelle de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes, sur les bords de la Sarthe, dans l'Ouest de la France, continue encore cette longue tradition du chant grégorien qui soutient la prière des moines depuis plus de treize siècles.
- Introït
- Gloria
- Communion
- Hymne
- Trope
- Introït
- Répons
- Offertoire
- Hymne
- Répons
- Hymne
- Répons
- Répons
- Graduel
- Alleluia
- Séquence
- Hymne
- Rythme
- Séquence
- Introït
- Kyrie
- Graduel
- Offertoire
- Antienne
- Hymne
- Sonnerie de cloches
- Introït
- Introït
- Graduel
- Alleluia
- Offertoire
- Communion
- Communion
- Antiennes
- Antiennes
- Hymne
- Introït
- Introït
- Introït
- Offertoire
- Communion
- Communion
- Communion
- Alleluia
- Communion
- Antiennes
- Antienne
- Antienne
- Hymne
- Introït
- Introït
- Alleluia
- Graduel
- Offertoire
- Offertoire
- Communion
- Communion
- Communion
- Antiennes
- Introït
- Introït
- Introït
- Graduel
- Alleluia
- Offertoire
- Offertoire
- Antiennes
- Hymne
- Introït
- Introït
- Introït
- Introït
- Graduel
- Alleluia
- Offertoire
- Offertoire
- Communion
- Communion
- Communion
- Antienne
- Hymne
- Introït
- Introït
- Graduel
- Communion
- Introït
- Alleluia
- Alleluia
- Offertoire
- Communion
- Antiennes